Nom | Corsier-sur-Vevey [1][2] | ||||||||
Phonétique |
fr. [kɔʀzje, kɔʀzje syʀ vəvɛ], fp [korˈzi] [2]
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Catégorie de lieu | commune [3] | ||||||||
District | Riviera-Pays-d'Enhaut [3] | ||||||||
Canton | Vaud [3] | ||||||||
Interprétation | Hypothèses: Selon Jaccard (1906: 110), Corsier serait un dérivé en -akos/-acum du nom de personne latin Curtius. Muret (1914a: 525) et à sa suite Guex (1931: 12)Hypothèses: Selon Jaccard (1906: 110), Corsier serait un dérivé en -akos/-acum du nom de personne latin Curtius. Muret (1914a: 525) et à sa suite Guex (1931: 12) et Chessex (1945: 118) proposent le nom de personne latin Cordius. Discussion: L’hypothèse de Jaccard ne peut être retenue pour des raisons de phonétique historique: le groupe [tj] de Curtius n’aboutirait pas au [z] des formes modernes. Corsier est sans doute formé du nom de personne latin Cordius (Schulze, 68) et du le suffixe toponymique celtique -akos/-acum. Ce nom fait partie de l’importante couche de noms de lieux datant de l’époque romaine qui ont été formés à partir d’un nom de personne latin avec le suffixe toponymique celtique -akos/-acum. Ces noms désignent à l’origine un domaine rural (latin fundum) par le nom de la famille (du «clan») du premier propriétaire. Ils témoignent d’une époque au cours de laquelle une partie de la population celtique a commencé à utiliser des noms de personne latins tout en continuant à parler sa propre langue; en même temps, ils sont l’indice d’un important mouvement d’appropriation privée du sol. En Suisse romande, les noms contenant le suffixe -akos/-acum forment deux séries. Ceux qui remontent à un gentilice romain aboutissent à [je] (écrit -ier ou -iez) dans les formes anciennes, puis à [i] (écrit -y) dans la plupart des formes modernes. Parfois, la forme ancienne se conserve jusqu’à nos jours (→ Cerlier/Erlach BE, Giez VD). Ceux qui remontent à un cognomen romain aboutissent en général à [e] ou [ɛ], écrit -ey, -ay ou -ex (→ Delley FR, Cossonay VD, Thônex GE). En Suisse alémanique et dans le Sud de l’Alsace, -akos/-acum se conserve sous la forme -ach (→ Dornach SO, Bettlach SO, Bülach ZH, etc.). En Italie du Nord et au Tessin, le suffixe aboutit à -ago (→ Brissago TI). La forme composée Corsier-sur-Vevey est tardive (la commune s’appelle officiellement Corsier jusqu’en 1953); elle sert à distinguer la commune parmi les différents Corsier. Explication: Corsier «domaine (fundum) du clan de Cordius» est très vraisemblablement un dérivé du nom de personne latin Cordius, à l’aide du suffixe -akos/-acum. np(afficher moins) [2] | ||||||||
Sources
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908: in Corciaco (MDR III/3, 177)
1139: potestatem de Corziaco (Hidber I, 554)
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908: in Corciaco (MDR III/3, 177)
1139: potestatem de Corziaco (Hidber I, 554)
1140: Corsi (LacJoux, 104)
1147 [env.]: Corge (MDR XII/2, 116)
1147 [env.]: Corgiaco … Corgeiaco (MDR XII/2, 117)
1147: Corsiey (MDR XVIII/2, 94)
1184: Corge (Lausanne A)
1228: Corsie (CartLaus, 11)
1453: de Corsiez (MDR 3e XX/2, 411)
(afficher moins) [2]
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Fichier Muret |
Matériel complet 'Corsier' |
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Point culminant | 948 m [1] | ||||||||
Point le plus profond | 384 m [1] | ||||||||
Surface | 6.743 km² [1] | ||||||||
ID | 802005884 | ||||||||
Origine des données | toponymes.ch réunit dans une base de données centrale des toponymes provenant de divers projets suisses et d'autres sources pertinentes, les relie et les prépare à leur publication en ligne (Details).
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